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/ Savoir / Blog / PIM et configurateur : comment réussir la vente numérique ?

Numerisation dans la distribution : comment le PIM et le configurateur collaborent idéalement

Thomas Kern
7/8/2025
8 min.
BIM, CAO | Échange de données | Configurateur | Boutiques, sites web, applications

Le système PIM comme source de données pour vos solutions de configuration

La configuration de produit est considérée par 80% des entreprises comme un facteur de succès pour la vente de produits techniques à nombreuses variantes. Cela concerne aussi bien les relations commerciales dans le domaine du business-to-business (B2B) que dans celui du business-to-consumer (B2C).

Dans le B2B, il s'agit du groupe cible des ingénieurs, des planificateurs et des architectes qui recherchent une solution produit adaptée, par exemple pour une machine, une installation ou un bâtiment. En B2C, l'utilisateur final souhaite trouver un produit qui correspond à ses souhaits, par exemple avec des dimensions, des matériaux, des fonctions et des couleurs appropriés. Après le processus de sélection, les personnes intéressées attendent une offre avec un prix et une date de livraison. C'est pourquoi on parle dans ce contexte de CPQ (Configure, Price, Quote). Dans le cadre de la progression de la numérisation dans la distribution, il s'agit d'un élément tout à fait central, car les clients doivent se sentir bien conseillés aussi dans les médias numériques.


Configurateur de produit, configurateur de système ou localisateur de produits ?

J'aimerais tout d'abord revenir un peu en arrière afin d'éclairer et de délimiter les différentes facettes de la configuration. Le terme de configuration est en effet parfois compris de manière très différente. Je distingue principalement deux types de configuration :

  • Configuration de produits qui n'existent pas (encore) sous forme de numéro d'article. En d'autres termes, il s'agit de produits qui présentent un nombre de variantes extrêmement élevé et qui doivent donc être fabriqués sur commande. Ils sont généralement définis par des caractéristiques d'attributs, par exemple les dimensions, les fonctions, les formes, les surfaces, les couleurs, etc. Chacun de ces attributs et de ses caractéristiques multiplie le nombre de variantes possibles. Les variantes multipliées sont des milliers, des millions et parfois des milliards. C'est d'ailleurs la force de l'industrie allemande de pouvoir fabriquer ces produits. Car la fabrication est bien plus complexe que ce type de produits eux-mêmes. Du point de vue des données, les variantes de produits sont codées par des codes types, ce qui permet une commande univoque. Voici quelques exemples typiques auxquels je pense dans ma pratique : la configuration d'une pompe de dosage avec choix de la puissance, du matériau du joint, du modèle de la tête de dosage, du raccordement hydraulique et électrique. La configuration de stores plissés avec des dimensions, des fixations et des tissus sélectionnables.
  • La configuration d'une solution produit composée de plusieurs produits, donc en principe une nomenclature. Il s'agit ici de la configuration de systèmes qui peut être très personnalisée par la combinaison de produits. Le nombre de produits est limité et tous les produits existent sous forme d'articles avec un numéro d'article. La combinaison de ces produits donne toutefois lieu à des milliers de variantes de solutions possibles. Voici quelques exemples typiques auxquels je pense dans ma pratique : une solution pour la configuration d'un système de préhension pour robots. La configuration d'une armoire de sécurité avec des étagères, des tiroirs et des bacs et pour des substances dangereuses. La configuration d'un système d'interrupteur électrique composé d'un bouton-poussoir, d'un contact et d'un élément lumineux.

 

On parle aussi souvent de configurateurs pour les explorateurs de produits. Il est toutefois possible de les distinguer nettement : Lorsqu'un grand nombre de produits sont limités par des filtres de recherche (appelés facettes) pour finalement trouver un produit spécifique, il s'agit alors d'un chercheur de produits. En effet, rien de nouveau n'est créé, comme c'est le cas pour la configuration d'un produit ou d'un système.


La procédure dans le projet

Je pense que vous saurez exactement si vous pouvez utiliser un localisateur de produits pour votre univers de produits ou si vous avez besoin d'un configurateur de produits ou de systèmes. Si vous avez besoin d'un configurateur, vous avez le choix entre plusieurs fournisseurs. J'ai surtout de l'expérience avec 4PACE (anciennement Plan Software) et sa solution logicielle 3PQ. En principe, le déroulement d'un projet est le suivant :

 

  • Définition des éléments de configuration, par exemple du système de préhension mentionné ci-dessus. C'est là qu'interviennent les spécialistes de la gestion des produits, du développement et de la technique d'application.
  • Définition des attributs de configuration qui permettent de varier la solution, par exemple le type de robot, le type de préhenseur, le type d'entraînement, la force de préhension, la classe IP, etc.
  • Définition des règles et des relations, par exemple quel adaptateur est nécessaire.
  • Développement de l'interface utilisateur comprenant la disposition des champs de sélection (liste déroulante, bouton radio, case à cocher, saisie de chiffres, curseur) et des informations complémentaires (images explicatives, textes et documents). C'est là aussi que les spécialistes du marketing interviennent. Derrière l'interface utilisateur agit le moteur de configuration qui, après chaque clic de l'utilisateur, traite la logique et ne met à disposition de l'utilisateur que des possibilités de réponse techniquement réalisables.
  • Édition d'une offre avec les prix et d'une fiche technique - et, en guise d'exercice libre, la visualisation de la solution sous forme de CAO 3D pour une utilisation directe par le constructeur ou l'architecte.

 

Terrain vierge ou interface entre le système PIM et le configurateur ?

On peut mettre en place un configurateur sur un « terrain vierge ». Cela fonctionnera, mais ne sera certainement pas efficace à long terme. Le pré vert est bien sûr séduisant et on arrive assez facilement au but avec quelques fichiers Excel et des collections de textes et d'images. Mais : dès les premières variantes linguistiques, la tâche devient un peu plus ardue. Puis viennent les mises à jour et les extensions, qui deviennent vraiment fatigantes, car il n'est alors plus possible de travailler par copier-coller, mais il faut directement éditer certaines cellules dans Excel. C'est pourquoi je recommande de veiller dès le départ à la connexion avec les systèmes existants, en particulier le système PIM. En effet, il y a déjà beaucoup de données utilisables qui attendent d'être utilisées. J'ai listé ci-dessous les données du système PIM qui peuvent être utilisées de manière judicieuse pour le configurateur :

  • Les objets de configuration et les attributs de configuration : Les premiers n'existent généralement pas dans le PIM. Il est toutefois judicieux de les y créer avec les attributs de configuration correspondants. En effet, les attributs de configuration sont souvent déjà présents dans le système PIM sous forme d'attributs de produits et peuvent être « mappés ». D'après ma pratique, je peux dire qu'environ 80% des attributs sont déjà disponibles et que la partie manquante devrait de toute façon être complétée de manière judicieuse.
  • Images, documents, vidéos et textes explicatifs : d'une part, cela doit aider l'utilisateur à faire le bon choix dans le processus de configuration, par exemple à l'aide de textes et d'images en arrière-plan. D'autre part, les images, documents et fiches techniques correspondants doivent être mis à disposition après le processus de configuration. Le système PIM peut parfaitement s'en charger, car ces informations de produit sont (doivent être) disponibles à l'origine dans le système PIM.
  • Les traductions : Les images, les textes, les documents et les vidéos doivent être mis à disposition de manière spécifique à la langue afin que le configurateur puisse être configuré dans les langues disponibles sur le site web. Pour le processus de traduction, PIM est le leader ; le configurateur, en revanche, n'est pas conçu pour cela.
  • Règles et contextes : la définition des règles au moyen de conditions et de scripts est bien entendu au cœur du configurateur. Toutefois, le système PIM peut également apporter son aide dans ce domaine, car de nombreuses corrélations sont déjà gérées dans le système PIM. Je pense ici aux relations du produit, par exemple les pinces et adaptateurs adaptés à certains robots. Ou les accessoires correspondants. Cela ne devrait pas être géré deux fois.

 

Conclusion

Le configurateur est à mon avis décisif pour un bon conseil de vente. Il peut donc contribuer de manière décisive au succès des ventes. Pensez dès le début à la connexion du configurateur au PIM - il vaut mieux se creuser la tête au début plutôt que d'avoir ensuite beaucoup de travail manuel ! La connexion apporte des synergies au PIM, car les données manquantes sont complétées, ce qui est nécessaire à un autre endroit, et des synergies pour le configurateur, car on ne doit pas commencer sur une page blanche - les données sont la moitié du chemin :-)

Thomas Kern est directeur et fondateur de crossbase. Il a été le concepteur du logiciel et dispose de plus de 25 ans d'expérience dans le domaine du PIM, du DAM, du print, du e-commerce et de tout ce qui s'y rapporte. En tant qu'ingénieur en mécanique avec une spécialisation en informatique appliquée, il peut donc conseiller nos clients de l'industrie de manière complète. En outre, il conseille les nouveaux clients lors de l'introduction de crossbase et est responsable de la gestion de projet. Le contenu de ses projets est axé sur l'analyse, le modèle de données et l'interface ERP.

Il partage également ces connaissances avec vous sur notre blog et répond volontiers à vos questions :
t.kern@crossbase.de